Merci à Gil Albert-Li qui m’a envoyé cette coupure de presse.
Le Courrier Cauchois, Samedi 19 août 2006 (page 4).
Fin du monopole de la Sécu ?
Un Cauchois entre dans le débat
Faraj Chemsi, d’Héricourt-en-Caux, a quitté la Sécurité sociale. Il est affilié à une assurance maladie privée britannique. Cinq mille Français auraient fait le même choix que lui, selon le Mouvement de la liberté pour la protection sociale. En ont-ils le droit ? Le débat est lancé alors qu’approchent les élections présidentielles.
Franchir le pas a été assez facile pour Faraj Chemsi. Dentiste (profession pour laquelle il reste d’ailleurs conventionné à la Sécurité sociale), Faraj Chemsi, dont le cabinet est installé à Héricourt-en-Caux, a décidé de quitter le régime public de l’assurance maladie. Il s’est affilié à une compagnie britannique privée. Selon lui, il est dans son droit. Il s’appuie, comme les autres défenseurs du Mouvement pour la liberté de la protection sociale, d’inspiration très libérale, sur des directives européennes de 1992 qui auraient été depuis transposées en droit français par la suite.
Concrètement, le Cauchois ne verse plus ses charges sociales au système paritaire national. Il paie un peu plus de 1.600 euros par an à la compagnie anglaise où il a choisi de cotiser. « J’ai de très bonnes garanties : maladie, chirurgie et accident à 100 %, orthodontie, prothèses dentaires et verres à 200 % du tarif de convention, forfait frais monture 80 %, homéopathies à 100 %, ostéopathie », décrit-il.
Faraj Chemsi insiste : « Ça n’est pas plus compliqué que de souscrire une assurance voiture. Il ne faut pas hésiter à se renseigner ». Si tout le monde suit la démarche, le système de santé à la française ne risque-t-il pas de vaciller sur ses bases ? « Je ne pense pas. L’obstacle est avant tout culturel. On a l’impression que l’on va être orphelin sans la protection de la Sécu. Je ne suis pas le vilain petit canard qui veut se mettre des sous dans la poche. Je souhaite juste pouvoir être libre de mes choix ». L’Héricourtais ironise même : « On dit qu’on a le meilleur système de santé du monde. Si c’est vraiment le cas, il ne doit pas avoir peur de la concurrence ». Redevenant plus sérieux, il souligne : « En Allemagne, ils ont ouvert l’assurance maladie à la concurrence, mais seulement 13 % des habitants vont vers le privé. Les autres sont satisfaits des garanties du public. En France, la Sécu est fondée sur un dispositif mis en place après-guerre. Il est peut-être temps de le repenser ».
Les présidentielles en toile de fond.
Faraj Chemsi l’affirme : « Le mouvement vers les structures privées s’accélère ». Au point d’ailleurs que le sujet fait partie des thèmes évoqués pour les présidentielles.
En fait, la question continue de soulever débat. Même au sein de la justice, si l’on en croit l’émission que la chaîne de télévision publique France 5 a consacrée au sujet au mois de mai dernier. « Les juges divergent encore sur l’interprétation de la législation », déclare la voix off dans le reportage.
Dans un dossier réalisé par nos confrères de l’Express le 18 décembre 2004, Claude Reichman, président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale, était radical : « Le monopole de la Sécurité sociale n’est pas simplement menacé, il n’existe plus ». Il indiquait dans cette interview qu’en « paraphant l’acte de 1986, les Etats membres (de l’Union européenne) s’étaient engagés à laisser librement circuler sur leurs territoires les marchandises, les personnes ou les services à compter du 1er janvier 1993. Pour faciliter la liberté d’installation dans tout pays de l’Union européenne, ils décidèrent de supprimer les monopoles sociaux et édictèrent, à cet effet, deux directives en 1992 ». Plus loin, l’homme qui avait fait acte de candidature pour les présidentielles de 2002 remarquait : « La couverture de l’intégralité des risques relevant du régime général de la Sécurité sociale (maladie, retraite, accidents du travail et chômage) est ouverte à la concurrence ».
Une affirmation que contestait Philippe Langlois, professeur de droit à Paris X Nanterre, dans le même dossier réalisé par l’Express : « En droit interne français, le monopole de la Sécurité sociale n'est pas remis en cause. Il ne pourrait l'être que si le législateur en décidait autrement... Aujourd'hui, le monopole de l'assurance-maladie ne peut être ébranlé car il garantit à toute personne résidant en France la couverture maladie universelle (CMU) - (...) - Par ailleurs, le droit à la santé est constitutionnellement reconnu en France, ce qui rend toute marche arrière impossible ». L’avocat précisait : « Quant aux deux directives européennes de 1992 relatives aux assurances dites «vie» et «non-vie», elles ne remettent pas en question le monopole de la Sécurité sociale. Elles se contentent de définir les conditions de crédibilité et les garanties financières que les organismes assureurs doivent offrir pour être habilités à intervenir dans leur pays et dans les autres Etats de l'Union européenne ». Philippe Coursier, maître de conférence à la faculté de droit de Montpellier, note ainsi que le Code de la Sécurité sociale est sans ambiguïté ; « La Sécurité sociale n’est pas une entreprise prestataire de service qui, à ce titre, serait soumise à la concurrence ».
Querelle d’avocats ?
Pourtant un autre avocat, Jean-François Prévost, professeur de droit à Paris V René-Descartes, soutient : « Cessons de faire référence à la jurisprudence. Sortons du domaine de la croyance quasi religieuse, et appliquons les textes. Or ceux-ci sont clairs, à condition d'avoir la patience de suivre le véritable jeu de l'oie des renvois d'article de loi en article de loi. Depuis que les deux directives de 1992 ont été transposées en droit interne, il n'y a plus à finasser: la concurrence joue à partir du premier euro pour l'intégralité des risques sociaux (...). Il suffit de dire cela pour passer pour un hérétique qui s'attaque au caractère sacré de notre modèle social. Pourtant, l'abolition du monopole de la Sécu ne vise pas à remettre en question les droits acquis, mais, au contraire, à les conforter. En effet, les directives de 1992 affirment la nécessité de maintenir la protection sociale à un niveau élevé (...). Aujourd'hui, les juges refusent purement et simplement d'appliquer les textes (...). Tant que les tribunaux persisteront dans ce refus, la situation actuelle perdurera. Et ceux qui choisiront, comme la loi leur en donne le droit, de se désaffilier de la Sécu risquent fort d'être poursuivis et condamnés ».
Dans le Parisien du 10 juillet, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, précise toutefois que le système des cotisations « qui relève exclusivement de la compétence nationale » n’est pas remis en cause. Le représentant du gouvernement cite alors l’exemple de l’entreprise Buffalo Grill qui « un temps avait envisagé de quitter la Sécu et y a renoncé pour cause d’absence de base juridique ». Selon Xavier Bertrand : « Certains essaient de faire du bruit sur ce dossier, c’est tout ».
Reste maintenant à savoir quelle sera la résonance de ce débat dans les prochains mois.
Ghislain Annetta
29.8.06
28.8.06
Deux articles récents
Deux articles intéressants :
En lisant un commentaire sur le blog de JDCh, je tombe sur cette URL : Venir en France, qui explique comment un(e) Africain(e) peut s'installer facilement en France... Après tout, si les tuyaux sont exacts, ils auraient tort de s'en priver. Un pays aussi stupide que la France mérite bien qu'on s'essuie les pieds dessus. Et cela corrobore ce que je pense depuis longtemps, à savoir qu'être Français(e) ne signifie absolument plus rien aujourd'hui. Une libertarienne antinationaliste telle que moi ne peut que s'en réjouir.
- l'incontournable article du Point, Retraites : la grande inégalité, dans lequel Jacques Marseille s'en donne à coeur joie, dénonçant les inégalités et les privilèges dont jouit le secteur public aux frais du secteur privé. Quand la faillite sera venue, les gens se mordront les doigts d'avoir fait confiance à l'Etat voleur, menteur et dictateur, ainsi qu'aux politiciens aux commandes du Moloch.
- J-David Chamboredon publie sur Agoravox ainsi que sur son blog un article Adieu chères Sécu et Unedic. Je ne partage pas totalement son optimisme, car le combat est loin d'être terminé. Sinon, vous remarquerez les réactions habituelles des collectivistes qui ne connaissent que la solidarité forcée des esclavagistes, et qui citent comme le comble de l'horreur le système anglais - ignorant apparemment que celui-ci est encore plus étatisé qu'en France !
En lisant un commentaire sur le blog de JDCh, je tombe sur cette URL : Venir en France, qui explique comment un(e) Africain(e) peut s'installer facilement en France... Après tout, si les tuyaux sont exacts, ils auraient tort de s'en priver. Un pays aussi stupide que la France mérite bien qu'on s'essuie les pieds dessus. Et cela corrobore ce que je pense depuis longtemps, à savoir qu'être Français(e) ne signifie absolument plus rien aujourd'hui. Une libertarienne antinationaliste telle que moi ne peut que s'en réjouir.
27.8.06
4.8.06
Quelques vacances...
En application de la loi du 20 juin 1936, de divers articles du code du Travail et du code de la Sécurité sociale, de diverses directives européennes, de l'OCDE et de l'OMS, du règlement intérieur de mon entreprise et d'un acte de compréhension bienveillante de mon supérieur hiérarchique, avec l'accord du CHSCT, du comité d'entreprise, de ma concierge et de mon canari, je prends quelques congés ce mois-ci...
Je vous laisse avec quelques lectures réjouissantes sur un sujet sinistre :
Je vous laisse avec quelques lectures réjouissantes sur un sujet sinistre :
- La sécurité sociale: le noeud de tous les blocages (Jean-Louis Caccomo).
- Ils préparent la révolution (bleue, bien sûr), sur Valeurs Actuelles du 4 août 2006.
- La Sécu est foutue, elle mange trop!, par Alternative libérale.
- Actualité de la santé publique sur Yahoo
- Actualité de la santé publique sur Wikio
2.8.06
31.7.06
Témoignage des malheureux qui restent
Trouvé via Wikio (et surtout via leur page sécurité sociale) le témoignage d'un client de la SS assujetti au vampirisme social, qui est légèrement emm*** taquiné par l'organisme de sécurité sociale dont il dépend (il rame avec la RAM, que va-t-il faire dans cette galère ?) : Y en a marre ....
Il en a marre de la RAM et il a envie de cramer la CRAM, méchamment qualifiée de "bureaucratie d'incapables et d'incompétents", alors que ces braves gens ne demandent qu'à ne jamais être dérangés par des fâcheux tels que lui, des casse-pieds qui n'ont rien d'autre à faire que de gagner honnêtement leur vie, des caves qui ne comprennent rien au prestige du prélèvement social, étatique et festif, qui fait du bureaucrate un membre du peuple élu des HiFis... Va donc, béotien de la social-démocrassie ! Espèce de créateur d'entreprise, va !
____
Etonnant comme les erreurs de calcul de la sinistre SS sont passées inaperçues dans la presse. Après l'article de Libé, Georges Lane a rebondi : à 5,5 milliards d’euros d’erreurs près, puis JdCH : les mensonges n'engagent que ceux qui les écoutent. Mais les déficits, puis les erreurs dans les déficits, sont tellement courants que personne ne s'en émeut plus. Le jour où la faillite sera consommée, il faudra aller à la rubrique nécrologie des journaux pour apprendre la nouvelle de la mort de la SS (à supposer qu'il reste encore assez d'argent pour faire insérer un faire-part de décès). Tiens, comme je suis inspirée ce soir, j'ai composé son épitaphe :
Grâce à vous, nous avons vécu bien à l'aise,
Nous, ses affidés, ses profiteurs et ses nervis ;
Elle vous a beaucoup volé et vous a peu servi ;
Ci-gît la Sécurité sociale française !
Il en a marre de la RAM et il a envie de cramer la CRAM, méchamment qualifiée de "bureaucratie d'incapables et d'incompétents", alors que ces braves gens ne demandent qu'à ne jamais être dérangés par des fâcheux tels que lui, des casse-pieds qui n'ont rien d'autre à faire que de gagner honnêtement leur vie, des caves qui ne comprennent rien au prestige du prélèvement social, étatique et festif, qui fait du bureaucrate un membre du peuple élu des HiFis... Va donc, béotien de la social-démocrassie ! Espèce de créateur d'entreprise, va !
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Etonnant comme les erreurs de calcul de la sinistre SS sont passées inaperçues dans la presse. Après l'article de Libé, Georges Lane a rebondi : à 5,5 milliards d’euros d’erreurs près, puis JdCH : les mensonges n'engagent que ceux qui les écoutent. Mais les déficits, puis les erreurs dans les déficits, sont tellement courants que personne ne s'en émeut plus. Le jour où la faillite sera consommée, il faudra aller à la rubrique nécrologie des journaux pour apprendre la nouvelle de la mort de la SS (à supposer qu'il reste encore assez d'argent pour faire insérer un faire-part de décès). Tiens, comme je suis inspirée ce soir, j'ai composé son épitaphe :
Grâce à vous, nous avons vécu bien à l'aise,
Nous, ses affidés, ses profiteurs et ses nervis ;
Elle vous a beaucoup volé et vous a peu servi ;
Ci-gît la Sécurité sociale française !
27.7.06
Edouard Fillias sur la SS
Interviewé sur Nues blog, il a dit :
Pour les travailleurs indépendants, c'est en revanche envisageable.
Parmi ceux que je connais, certains n'ont aucune intention de quitter la SS. Famille nombreuse, il leur faudrait payer pour chaque enfant et donc arrêter de bénéficier de la notion collectiviste d'ayant-droit. Il vaut donc mieux rester comme ça à vivre sur le dos des autres.
D'autres indépendants, je m'en suis rendue compte récemment dans mon travail (en informatique), ont trouvé le filon. Ils court-circuitent la Soviétie française dans son ensemble de la façon suivante : ils créent une société au Royaume-Uni ou dans d'autres pays plus accueillants que la Soviétie (Luxembourg ?) et offrent leurs services à une société de services informatiques française (une SSII classique, qui, elle, n'a rien d'offshore). Inutile de leur parler d'URSSAF ou de Sécu, ils ne savent pas ce que c'est. Le client final (client de la SSII) ignore tout ça. Leur compte en banque est à l'étranger, leur assurance santé aussi, le reste à l'avenant (ils roulent quand même, pour la plupart, avec une voiture immatriculée en Soviétie française - mais pas tous !).
Résultat des courses : ils gagnent deux fois plus que moi, salariée esclave, pour le même travail ! D'abord parce que le service ça rapporte plus (500 euros par jour est un minimum pour un informaticien compétent), ensuite ils n'ont pas de charges sociales (juste une assurance santé style IHI à 3000 euros par an) et ils payent moins d'impôts. Pour leur retraite, ils s'en chargent eux-mêmes (et il est clair que gérant eux-mêmes leur argent, ils auront quelque chose au soir de leur vie, alors que nous les salariés n'aurons RIEN - ou si peu).
Ces mauvais citoyens (que j'approuve totalement !) vont donc enrichir un pays étranger tout en travaillant en France. Miracle de la fiscalité confiscatoire ! Laffer, ne te réveille pas, la France n'aime pas les riches et préfère les idéologues...
Edouard Fillias, dans son podcast, parle d'une flat tax à 20%. C'est encore beaucoup trop (la Russie, qui est très loin d'être un pays libéral, pratique un taux à 13%). Cela dit, si les charges sociales sont reversées intégralement au salarié, c'est toujours mieux qu'aujourd'hui.
Bon, si un jour vous me voyez écrire dans ce blog en anglais ou en lëtzebuergesch, c'est que j'aurai franchi le pas, et que ce blog n'aura plus de raison d'être ! En attendant, je rame avec les autres dans la galère collectiviste urssafienne...
Nous sommes favorables à la fin du monopole de la Sécurité sociale, c'est à dire à la liberté de vous assurer pour votre santé là où vous le souhaitez, ainsi que pour votre chômage. Mécaniquement, cette réforme entraînera une baisse du coût des assurances sociales et des assurances santé et donnera donc du pouvoir d'achat aux Français. D'ailleurs, vous le savez peut-être, mais il est déjà possible de sortir de la Sécurité sociale et de s'assurer à l'étranger et les prix pour vous assurer à l'étranger sont très inférieurs à ceux de la Sécurité sociale.Oui, on le "sait peut-être" (et même sûrement), mais il n'en reste pas moins que pour les salariés c'est très difficile, leur employeur ne voulant pas prendre de risques, en général.
Pour les travailleurs indépendants, c'est en revanche envisageable.
Parmi ceux que je connais, certains n'ont aucune intention de quitter la SS. Famille nombreuse, il leur faudrait payer pour chaque enfant et donc arrêter de bénéficier de la notion collectiviste d'ayant-droit. Il vaut donc mieux rester comme ça à vivre sur le dos des autres.
D'autres indépendants, je m'en suis rendue compte récemment dans mon travail (en informatique), ont trouvé le filon. Ils court-circuitent la Soviétie française dans son ensemble de la façon suivante : ils créent une société au Royaume-Uni ou dans d'autres pays plus accueillants que la Soviétie (Luxembourg ?) et offrent leurs services à une société de services informatiques française (une SSII classique, qui, elle, n'a rien d'offshore). Inutile de leur parler d'URSSAF ou de Sécu, ils ne savent pas ce que c'est. Le client final (client de la SSII) ignore tout ça. Leur compte en banque est à l'étranger, leur assurance santé aussi, le reste à l'avenant (ils roulent quand même, pour la plupart, avec une voiture immatriculée en Soviétie française - mais pas tous !).
Résultat des courses : ils gagnent deux fois plus que moi, salariée esclave, pour le même travail ! D'abord parce que le service ça rapporte plus (500 euros par jour est un minimum pour un informaticien compétent), ensuite ils n'ont pas de charges sociales (juste une assurance santé style IHI à 3000 euros par an) et ils payent moins d'impôts. Pour leur retraite, ils s'en chargent eux-mêmes (et il est clair que gérant eux-mêmes leur argent, ils auront quelque chose au soir de leur vie, alors que nous les salariés n'aurons RIEN - ou si peu).
Ces mauvais citoyens (que j'approuve totalement !) vont donc enrichir un pays étranger tout en travaillant en France. Miracle de la fiscalité confiscatoire ! Laffer, ne te réveille pas, la France n'aime pas les riches et préfère les idéologues...
Edouard Fillias, dans son podcast, parle d'une flat tax à 20%. C'est encore beaucoup trop (la Russie, qui est très loin d'être un pays libéral, pratique un taux à 13%). Cela dit, si les charges sociales sont reversées intégralement au salarié, c'est toujours mieux qu'aujourd'hui.
Bon, si un jour vous me voyez écrire dans ce blog en anglais ou en lëtzebuergesch, c'est que j'aurai franchi le pas, et que ce blog n'aura plus de raison d'être ! En attendant, je rame avec les autres dans la galère collectiviste urssafienne...
25.7.06
24.7.06
OSSO-BUCCO
Georges Lane, dans sa dernière chronique sur la Page libérale, A 5,5 milliards d’euros d’erreurs près, a inventé l'OSSO : "organisation de sécurité sociale obligatoire".
Pour faire pendant à l'OSSO et la combattre, je propose le BUCCO : "Bataillon Unitaire Carrément Contre l'Obligation".
L'OSSO BUCCO, une recette savoureuse qui devrait faire le bonheur des amateurs de saine cuisinefrâânçaise (ah non, c'est italien, tant pis !).
Ne pas confondre avec l'OSSO tout seul, infâme tambouille en boîte, qui est largement périmée (date de fabrication : 1945), bonne pour les chiens (si vous leur voulez du mal).
Bon, des italophones me signalent que le "buco" de "osso buco" veut dire "trou" en italien... Il n'y a donc rien à faire, on n'échappera pas à la malédiction du Trou !
Pour faire pendant à l'OSSO et la combattre, je propose le BUCCO : "Bataillon Unitaire Carrément Contre l'Obligation".
L'OSSO BUCCO, une recette savoureuse qui devrait faire le bonheur des amateurs de saine cuisine
Ne pas confondre avec l'OSSO tout seul, infâme tambouille en boîte, qui est largement périmée (date de fabrication : 1945), bonne pour les chiens (si vous leur voulez du mal).
Bon, des italophones me signalent que le "buco" de "osso buco" veut dire "trou" en italien... Il n'y a donc rien à faire, on n'échappera pas à la malédiction du Trou !
20.7.06
Perdu morceau de trou noir, s'adresser au ministère du Déficit
Ce serait risible et courtelinesque, si ce n'était pas notre argent que les esclavagistes détournaient et gaspillaient de la sorte.

Pour 2005, la Sécu avait oublié une partie de son trou

Pour 2005, la Sécu avait oublié une partie de son trou
Le déficit s'élève à 16,9 milliards d'euros. 5,3 de plus que prévu.
Le déficit de la Sécurité sociale en 2005 n'a pas été de 11,6 milliards d'euros mais de 16,9 milliards : c'est ce qui ressort du bilan annuel publié hier par l'Acoss (l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale), la «banque» de la Sécu. Le 8 juin, devant le congrès de la Mutualité française, Dominique de Villepin se réjouissait pourtant en constatant que «nous continuons à progresser dans la voie d'un équilibre». Devant le même auditoire, Jacques Chirac, lui-même, prédisait «un retour à l'équilibre en 2007».
19.7.06
16.7.06
Modèle social, modèle bancal
Des images qu'on aimerait voir moins souvent : The French social model.
Il en prend un sacré coup sur le béret national, le "génie national" (© Jacques Chirac).
Il en prend un sacré coup sur le béret national, le "génie national" (© Jacques Chirac).
15.7.06
Glauque vie politique française
L'intérêt d'avoir une liaison à haut débit est de pouvoir facilement écouter des fichiers audio et regarder des vidéos - et il y en a en pagaïe sur Internet ! D'intérêt variable, il est vrai (je n'en ai trouvé aucune qui dise comment échapper au fisc ou jeter un mauvais sort à son voisin fonctionnaire gréviste)...
Et les politiciens, toujours prêts à aller dans le sens du vent, s'y mettent de plus en plus, pour le bonheur des podcasteurs, des plus connus (Loïc le Meur, Versac) jusqu'aux journalistes amateurs. Les politiciens deviennent aussi, pour certains, des bloggeurs - les vieux crocodiles sont prêts à investir tous les marigots pourvu qu'il y ait des voix pour eux au bout du compte. Si les poulpes pouvaient voter, les politocards apprendraient, Chirac le premier, à faire de la plongée ou à conduire les sous-marins pour faire des meetings en eau profonde (ça change de Clearstream le mal nommé)...
Hélas pour les politiciens, à mon avis, les "nouvelles" technos contrastent cruellement avec le discours politique, lui, qui est toujours "ancienne techno", "ouaib 0.0", si ce n'est Jurassic Baratin ou Democratic Bullshit.
Ceux qui s'en tirent le mieux sont quand même ceux d'Alternative Libérale (sauf Edouard Fillias, quand il est en costume-cravate dans les palais de la Ripoublique à disserter un peu trop sérieusement surle Caca la Chose politique et publique).
Le Pen, presque aussi vieux dans la profession que la banquière retraitée Arlette Laguiller, passe mieux à la radio qu'à l'écran. J'ai trouvé son interview par Claude Reichman et Jean-Christophe Mounicq assez bonne - est-ce que c'est parce que c'est le seul politicien qui ait dit la vérité sur la sinistre SS ? Peut-être, mais pas seulement.
Cependant, j'ai écouté et regardé aussi son interview sur Agoravox, et là j'ai été fort déçue. Est-ce que cela vient, en partie, de l'interviewer, moins chevronné que les deux compères de Courtoisie ? Ou des idées de l'interviewé, qui n'ont pas beaucoup varié depuis vingt ans ? L'interviewer, plutôt que d'aller au fond du sujet, cherche davantage, m'a-t-il semblé, à pousser le Pen à la faute, et il y arrive presque quand ce dernier, à propos de l'immigration, lui réplique : "vous affirmez que le métissage est une richesse incroyable, c'est en tout cas pas ce que croient les éleveurs de chevaux, ni de chiens, ni de cheptel, ils croient l'inverse, eux" (à la fin de la 5ème partie de l'interview). Une bonne vieille idée collectiviste (et racialiste) qui, au nom de la "nation" française, cet artefact à usage coercitif, ce fantôme que jamais personne n'a rencontré, invalide salement le discours lepéniste sur les libertés.
En réalité, le discours de le Pen ne diffère pas beaucoup de celui de l'UMP ou du PS. Le microcosme politique franchouillard ne s'est pas lepénisé : c'est plutôt le Pen qui s'est normalisé. Il ne remet pas en cause la protection sociale ni le modèle social par lequel les uns payent pour les autres. Car c'est bien là qu'est le problème. Si la spoliation politico-étatico-mafieuse cessait, les frontières pourraient être grandes ouvertes (et c'est bien ce que les libertariens veulent). Pour l'internaute moyen, pour celui qui vit en réseau, les frontières sont des choses du passé, des barrières mentales, en réalité. Et ceux qui défendent l'idée de nation ne cherchent qu'à perpétuer l'oppression étatique, à leur profit, bien sûr.
Et les politiciens, toujours prêts à aller dans le sens du vent, s'y mettent de plus en plus, pour le bonheur des podcasteurs, des plus connus (Loïc le Meur, Versac) jusqu'aux journalistes amateurs. Les politiciens deviennent aussi, pour certains, des bloggeurs - les vieux crocodiles sont prêts à investir tous les marigots pourvu qu'il y ait des voix pour eux au bout du compte. Si les poulpes pouvaient voter, les politocards apprendraient, Chirac le premier, à faire de la plongée ou à conduire les sous-marins pour faire des meetings en eau profonde (ça change de Clearstream le mal nommé)...
Hélas pour les politiciens, à mon avis, les "nouvelles" technos contrastent cruellement avec le discours politique, lui, qui est toujours "ancienne techno", "ouaib 0.0", si ce n'est Jurassic Baratin ou Democratic Bullshit.
Ceux qui s'en tirent le mieux sont quand même ceux d'Alternative Libérale (sauf Edouard Fillias, quand il est en costume-cravate dans les palais de la Ripoublique à disserter un peu trop sérieusement sur
Le Pen, presque aussi vieux dans la profession que la banquière retraitée Arlette Laguiller, passe mieux à la radio qu'à l'écran. J'ai trouvé son interview par Claude Reichman et Jean-Christophe Mounicq assez bonne - est-ce que c'est parce que c'est le seul politicien qui ait dit la vérité sur la sinistre SS ? Peut-être, mais pas seulement.
Cependant, j'ai écouté et regardé aussi son interview sur Agoravox, et là j'ai été fort déçue. Est-ce que cela vient, en partie, de l'interviewer, moins chevronné que les deux compères de Courtoisie ? Ou des idées de l'interviewé, qui n'ont pas beaucoup varié depuis vingt ans ? L'interviewer, plutôt que d'aller au fond du sujet, cherche davantage, m'a-t-il semblé, à pousser le Pen à la faute, et il y arrive presque quand ce dernier, à propos de l'immigration, lui réplique : "vous affirmez que le métissage est une richesse incroyable, c'est en tout cas pas ce que croient les éleveurs de chevaux, ni de chiens, ni de cheptel, ils croient l'inverse, eux" (à la fin de la 5ème partie de l'interview). Une bonne vieille idée collectiviste (et racialiste) qui, au nom de la "nation" française, cet artefact à usage coercitif, ce fantôme que jamais personne n'a rencontré, invalide salement le discours lepéniste sur les libertés.
En réalité, le discours de le Pen ne diffère pas beaucoup de celui de l'UMP ou du PS. Le microcosme politique franchouillard ne s'est pas lepénisé : c'est plutôt le Pen qui s'est normalisé. Il ne remet pas en cause la protection sociale ni le modèle social par lequel les uns payent pour les autres. Car c'est bien là qu'est le problème. Si la spoliation politico-étatico-mafieuse cessait, les frontières pourraient être grandes ouvertes (et c'est bien ce que les libertariens veulent). Pour l'internaute moyen, pour celui qui vit en réseau, les frontières sont des choses du passé, des barrières mentales, en réalité. Et ceux qui défendent l'idée de nation ne cherchent qu'à perpétuer l'oppression étatique, à leur profit, bien sûr.
13.7.06
Un petit dessin vaut mieux qu'un grand choc...
Encore un Théodule que je ne connaissais pas : le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM). Il vient de rendre un rapport pour dire que tout va bien. Je trouve ce genre d'infos via les actualités Yahoo sur la santé publique, c'est plus austère que les dessins de Konk, qui est déchaîné, et qui a une vision assez réaliste de la situation de la sinistre SS, ou plutôt de la pauvre Marianne qui n'en peut plus de cotiser pour la Ripoublique.

Cela dit, réjouissez-vous, heureux veaux et vaches contributaires qui batifolez dans lespâturages steppes françaises : le jour de la libération fiscale arrive !

Demain, 14 juillet : nous autres, anarcho-capitalistes, resterons bien au frais pendant que les costumés iront suer au nom de la patrie en marchant au pas le plus sérieusement du monde, en attendant le feu d'artifice du soir. Comme disait le dernier anarcap candidat à la présidence : rigole pas, citoyen spectateur, c'est ton pognon qu'ils foutent en l'air !

Cela dit, réjouissez-vous, heureux veaux et vaches contributaires qui batifolez dans les

Demain, 14 juillet : nous autres, anarcho-capitalistes, resterons bien au frais pendant que les costumés iront suer au nom de la patrie en marchant au pas le plus sérieusement du monde, en attendant le feu d'artifice du soir. Comme disait le dernier anarcap candidat à la présidence : rigole pas, citoyen spectateur, c'est ton pognon qu'ils foutent en l'air !
10.7.06
7.7.06
4.7.06
Repétitionnons !
Une action facile, que me suggère un lecteur, dans la lignée de celle que nous avions lancée en 2005. Chaque citoyen peut saisir le Parlement européen grâce au droit de pétition. Il vous suffit donc de consacrer 30 secondes à remplir le formulaire de pétition, en indiquant :
Titre de votre pétition :
Liberté d'assurance en matière d'assurance maladie en France - concurrence en matière d'assurance maladie
Texte de votre pétition :
Bien que les directives 92/49/CEE et 92/96/CEE du Conseil des 18 juin et 10 novembre 1992 aient été transcrites en droit français et ratifiées par la loi n° 2001-624 du 17 juillet 2001, la France contraint tous les résidents qui travaillent en France à adhérer à certains organismes de droit privé qui bénéficient ainsi d'un monopole contraire à la libre concurrence de l'assurance maladie. En outre, les adhérents ainsi forcés ne peuvent quitter de leur plein gré ces organismes monopolistiques sous peine de sanctions pénales.
Le gouvernement français prétend que ce monopole est conforme à la législation communautaire. Il interprète l'obligation d'assurance comme une obligation d'adhésion auprès d'une liste restreinte d'organismes de droit privé ("caisses primaires d'assurance maladie" ou certaines mutuelles) en excluant par exemple les sociétés d'assurances européennes agréées en France.
L'Etat français, après transposition des directives européennes, preuve de son adhésion aux objectifs de compétitivité des entreprises et au principe de la liberté d'assurance :
- ne respecte pas la liberté de choix du citoyen de s'affilier à un organisme agréé gérant le risque maladie. La France contraint tous les résidents qui travaillent en France à adhérer à certains organismes de droit privé qui bénéficient ainsi d'un monopole, contraire à la libre concurrence édictée sans exception pour la couverture du risque maladie (directive 92/49/CEE).
- ne respecte pas la loi concernant la protection du consommateur, les adhérents ainsi forcés ne pouvant quitter de leur plein gré ces organismes monopolistiques sous peine de sanctions pénales : non respect du principe de droit à dénonciation du contrat (directive 2002/65/CE du 23 septembre 2002).
- porte atteinte à l'égalité des droits en reconnaissant pourtant la qualité des organismes agréés d'un autre état membre de la CEE, pour gérer le risque maladie d'un citoyen français domicilié fiscalement en France et travaillant dans un autre pays membre de la CEE, autorisé à s'affilier en dehors du régime "obligatoire" français d'assurance maladie, et exonéré de CSG/RDS sur ses rémunérations (application de l'ordonnance n° 2001-377 du 2 mai 2001 faisant l'objet de la lettre circulaire n° 2001-091).
- cautionne l'illégalité de ces organismes monopolistiques qui sont dépourvus de légitimité juridique car, bien que relevant du statut des mutuelles, ils ne sont pas enregistrés au Registre National des Mutuelles créé en 2001 : non respect du cadre légal du secteur des assurances non vie qui oblige à agrément et à se soumettre à la commission de contrôle (directive 2002/87/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2002).
- constitue une entrave au Droit concernant les directives européennes qu'il a pourtant transcrites:en entretenant volontairement la confusion entre domaine (régime légal de sécurité sociale) et opérateurs (organismes de droit privé), obligatoire pour l'un et anciennement monopolistiques pour les autres, pour faire dire le droit par les tribunaux français ; en affirmant que ce monopole est conforme à la législation communautaire, se prévalant même d'un "communiqué de la commission européenne" du 27 octobre 2004 (émis par le service de presse de la représentation française) qui soutiendrait ce point de vue.
Voir le portail de la Sécurité sociale : http://www.securite-sociale.fr/actu/dossiers/monopolesecu/monopole.htm
1.7.06
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